EN FRANCE,
LE FERROVIAIRE GAGNERAIT EN COMPÉTITIVITÉ PAR RAPPORT À LA ROUTE …

SI LE RÉSEAU DES LIGNES FERROVIAIRES CESSAIT DE SE CONTRACTER AU PROFIT DU RÉSEAU ROUTIER

Les coûts d’utilisation de ces réseaux doivent être rééquilibrés, en prenant en compte les coûts externes engendrés par chacun. Aujourd’hui, la tonne kilomètre transportée coûte encore 1,7 fois plus cher sur le rail que sur la route.

SI LA FRANCE MENAIT UNE POLITIQUE DE RELOCALISATION INDUSTRIELLE ET DE REDYNAMISATION DE SES PORTS

Le fret ferroviaire est en tout premier lieu dépendant de l’activité économique, et notamment du maintien ou du développement des industries les plus pondéreuses.

En outre, les hubs internationaux du transport de marchandises que constituent les ports favorisent le transport ferroviaire.

SI LES MODÈLES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX ENTRE LES DIFFÉRENTS PAYS EUROPÉENS ÉTAIENT HARMONISÉS

Ces 35 dernières années, les 35 % de croissance du trafic de marchandises ont principalement été portés par le routier sous pavillon étranger.

SI DES MESURES D’INCITATION PLUS VOLONTARISTES ÉTAIENT PRISES

Les pays atteignant une part modale ferroviaire élevée ont actionné de manière significative un ou plusieurs leviers d’aides financières et/ou limité les circulations routières.

L’Allemagne a réduit de 47 % les péages d’utilisation des lignes ferroviaires avec 350M€ versés par l’Etat au gestionnaire d’infrastructures.

En Autriche, l’État a adopté des mesures de taxation progressive en fonction du tonnage transporté et des pollutions générées.

SI ON LUI DONNAIT LES MOYENS …

  • de développer sa R&D.

En matière de fret ferroviaire, les cycles de renouvellement des actifs sont jusqu’à dix fois plus longs que dans le transport routier, l’âge moyen du parc avoisinant les 35 ans. Sans soutien financier en R&D, le secteur ne pourra digitaliser de façon industrielle ses processus, ni ses services aux clients.

  • de circuler plus efficacement.

En effet, depuis 35 ans, l’offre croît de 30 %, notamment portée par le développement des TER. Parallèlement, l’accélération des travaux sur l’infrastructure, a encore réduit la capacité de circulation des trains de fret. Il devient nécessaire de RÉÉQUILIBRER LES PRIORITÉS an de donner plus de place au transport ferroviaire de marchandises.