Le fret ferroviaire répond à la crise énergétique

La relance du fret ferroviaire est indispensable dans les réflexions sur la croissance verte. On estime que pour une tonne de marchandises transportées, le fret ferroviaire émet 9 fois moins de CO2 et consomme 6 fois moins d’énergie que la route.

Le fret ferroviaire souffre de sous-investissement.

Levier de la transformation énergétique

Le fret ferroviaire a une double ambition : énergétique et écologique. D’une part, il est peu énergivore, d’autre part il s’adapte à tous types d’énergie, à l’inverse des transports routier et aérien. Cependant, la crise énergétique menace de réduire à néant ce réseau, alors qu’il a subi plusieurs années de sous-investissement.

L’innovation constitue donc un élément-clé du développement du fret ferroviaire. Une des dimensions majeures de cette innovation concerne la décarbonation des sources d’énergie et le verdissement des flottes ferroviaires, en référence à l’axe 1 de la Stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire.

Le fret ferroviaire a une ambition écologique mais également économique.

Un levier de croissance verte oublié

Bien que la filière pâtisse de la hausse généralisée des prix, elle ne bénéficiera pas de soutien financier supplémentaire, et ce, malgré l’annonce de mesures d’urgence par le Gouvernement. Cela freine autant la volonté du secteur à aller de l’avant, que l’expansion du combiné rail-route, qui concilie croissance économique et compétitivité industrielle et écologique.

De plus, force est de constater que le fret ferroviaire est l’un des moyens de transport les plus respectueux de l’environnement, et que les entreprises ayant majoritairement recours à ce type de fret sont des entreprises concernées par le transport de marchandises utiles au secteur des BTP. Ainsi, massifier les flux présente un double intérêt : écologique et économique.